L'origine et la fin de la prédation ploutocratique moderne.
(texte extrait du livre "Le grand projet
humain")
Il est
utile de rappeler comment, depuis le 16ème siècle, de riches
banquiers et marchands judéo-chrétiens (protestants et juifs), se sont
alliés pour promouvoir dans leur intérêt commun un libéralisme pervers,
principalement économique (financier et marchand) mais aussi socio-politique
(culturel et organisationnel). Leurs actions anti-sociétales ont combiné trois
moyens : des dettes privées porteuses d'intérêts abusifs, un contrôle
crapuleux de la monnaie, et un affaiblissement des structures publiques qui
empêchaient leur développement ; et leur terrain de chasse au profit s'est étendu
au monde entier.
Le
fil historique de leur prise de pouvoir illégitime est connu et documenté
: avant même l'application des théories libérales du 17ème
siècle et des théories capitalistes du 18ème,
on sait que pendant le haut moyen-âge européen, des banquiers-marchands
privés avaient déjà entrepris de prêter des fonds à divers monarques, pour
notamment susciter et alimenter des guerres ruineuses, et ces banquiers avaient
appris à piéger habilement ces monarques par des conditions d'endettement
abusives.
Depuis le 13ème siècle, installés d'abord en Italie du Nord (à
Florence, Gênes, Venise, Sienne), les banquiers-marchands dits lombards
s'étaient ensuite répandus progressivement dans le nord de l'Europe, en
passant par Avignon et par Lyon. Au 16ème siècle ils étaient
installés en Flandres (Bruges), aux Pays Bas (Amsterdam), et en
Allemagne (Hambourg), puis au 17ème siècle à Paris, Stockholm,
et Londres. Longtemps limités par la tradition anti-spéculative
catholique, ils ont pu débrider leurs ambitions grâce à la
permissivité économique de la nouvelle religion protestante, détachée et
concurrente du catholicisme depuis l'intervention schismatique de Luther
en 1517.
Grâce à cela, après leur implantation en Angleterre, et l'instrumentation
consécutive de l'Etat royal britannique (devenu protestant en
1534), des merchant-bankers et autres goldsmith-bankers ont pu s'installer
en 1565 dans le quartier central de Londres appelé la City, où une Bourse
de Commerce (Royal Exchange) a pu valoriser les premiers billets de banque
locaux (goldsmith's notes puis promissory notes). L'essor moderne de la
monnaie-papier était désormais lancé.
Mais plus encore, cette nouvelle City, privilégiée et protégée dans l'intérêt de
ses banquiers-marchands, utiles en retour aux finances royales
britanniques, a constitué dès lors la plateforme centrale du développement
d'une ploutocratie impérialiste majoritairement anglo-saxonne, et animée depuis le
milieu du 17ème siècle par un noyau dur judéo-protestant aussi
rapace qu'ambitieux, agissant sous couvert de la puissance publique
britannique, malgré que le peuple britannique n'en profite pas et soit
maltraité presque autant que les autres peuples victimes.
Cela a suivi le fait que l'éphémère dirigeant protestant régicide
Oliver Cromwell ait négocié en 1657 avec le rabbin marrane Menassé Ben
Israël le retour légal des marchands et des financiers juifs en
Angleterre, et leur entrée à la City, en contrepartie notamment d'un accès
privilégié des intérêts marchands britanniques aux lucratifs marchés d'affaires
concurrents espagnols et portugais, déjà infiltrés par ces
partenaires affairistes juifs. Dès lors, les moyens privés illégitimes
anglo-saxons de
l'argent-dette, du contrôle de la monnaie, et de l'affaiblissement des
structures sociales protectrices, ont pu être projetés partout, par des
lobbies insatiables, sous
protection de l'Etat britannique, pour contraindre d'autres nations et
piller leurs ressources.
Et ceci malgré l'ingratitude de City qui faisait si nécessaire passer ses
intérêts privés avant ceux de l'Etat britannique.
Avec
de tels procédés, une opération stratégique importante a pu être
menée au 18ème siècle, d'abord par l'instrumentation de la
puissance royale française pour détacher les Etats Unis d'Amérique de leur
tutelle royale britannique (1776-1783), puis par l'organisation du nouvel Etat
fédéral américain en république bourgeoise libérale,
puis par le
changement de régime de l'Etat français, ruiné à cette occasion et
transformé à son tour en république bourgeoise libérale, par sa révolution
de 1789.
Cette révolution d'un nouveau genre a résulté d'abus et de manipulations
préparatoires de la dette d'Etat, à la suite desquelles une élite
bourgeoise libérale a pu impunément instrumenter à son profit des masses
populaires ruinées et désorientées, dont le pouvoir politique a été
confisqué par de sanglantes répressions, …au nom des Droits de l'Homme.
Car derrière le paravent de ces Droits hypocritement interprétés (à
géométrie et à application variables), les structures sociales
traditionnelles du Royaume de France avaient été
sapées, en occultant le fait que le but réel était d'assurer la liberté et
l'émancipation non pas du peuple, mais des nouvelles élites bourgeoises.
Ces expériences faussaires ont permis de systématiser, dès le début du 19ème
siècle, une stratégie de domination mondiale impitoyable, par laquelle la
Constitution et l'organisation socio-économique de chaque pays victime
allaient être aménagées sous de faux semblants démocratiques et
humanitaires, pour
permettre aux marchands-banquiers ploutocrates d'exercer un contrôle
politique et économique renforcé, confisquant aux peuples pillés leur
réactivité légitime et leur participation réelle directe dans les
appareils décisionnels publics. Ces ploutocrates ont pu alors créer des
Banques spéciales (dites Centrales) ayant le privilère d'émettre la
monnaie légale de chaque Etat subverti, et d'en laisser faire des produits
financiers multipliables. Il en a résulté progressivement, à chaque
occasion, une appropriation du
maximum de richesses et de ressources d'intérêt général par de puissants
groupes financiers et marchands privés, permettant à leurs propriétaires
ploutocrates d'accroître toujours plus leur butin, leur pouvoir, et
leur activité prédatrice.
Au cours du 19ème siècle, après la France, d'autres piliers
historiques
européens, qui constituaient respectivement un ensemble
germanophone et un ensemble italophone, ont été regroupés et réorganisés
eux aussi en régime républicain bourgeois, au détriment des empires
centraux traditionnels et des anciennes monarchies. Ce qui, de fil en
aiguille, a préparé la
calamiteuse construction, au 20ème siècle, d'une Union
Européenne illégitime, inféodée à des Etats Unis d'Amérique
que
les ploutocrates avaient préalablement parasités, économiquement
et politiquement, pour en faire leur principal proxy, par sa force de
contrainte déléguée, jusqu'à ce qu'il devienne lui-aussi trop usé pour
rester utile, au début du 21ème siècle.
Le plouto-empire destructeur a alors commencé à s'écrouler.
Ce qui n'a rien d'étonnant, puisque le sort final funeste de telles constructions artificielles et illégitimes,
ingérables sociétalement et écologiquement, était inévitablement scellé
depuis leur origine. Ceci avec de forts dégâts collatéraux, puisque, avant de pouvoir se reconstruire plus
sainement, les peuples-supports manipulés de l'Union Européenne et des USA risquent de subir,
plus que d'autres, une
phase finale désastreuse de ruine et de chaos. Et ceci
d'autant plus que d'importants pays non-occidentaux sont contraints
d'accélérer cette ruine pour se préserver de leur propre ruine induite.
Dans ces conditions non maîtrisables, l'édifice plouto-impérialiste occidental corrompu a
effectivement commencé à se désagréger au début du 21ème
siècle, avec tous les dangers que cela implique.
Y
compris pour les ploutocrates fautifs, car même s'ils pouvaient
jusqu'alors se délocaliser à leur gré, grâce à leur richesse déplaçable et
en partie dématérialisée, ils ne peuvent pas éviter de la perdre dans une
désagrégation systémique générale à l'issue de laquelle ils devront en
outre rendre
des comptes pour leurs méfaits et dédommager leurs innombrables victimes.
L'épilogue reste à écrire, en espérant toutefois dans cette occurrence
qu'une autocorrection populaire légitime remettra tout en bon ordre (donc
en démocratie directe) sans
que les victimes innocentes ne passent gratuitement par
pertes et profits. Et en espérant aussi qu'une
vaccination sociétale empêchera à
l'avenir qu'une pathologie civilisationnelle aussi grave se reproduise.
L'éco-humanisme induit et organise justement une telle vaccination, dans
l'intérêt général humain.
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